Plus moche ma vie

Puuuuuuuuutain de merde. Une nouvelle journée fantome comme je n'en avait pas vu depuis longtemps. Première séquence: quelques bières, une guitare électrique, un fond visuel où le regard s'attarde parfois quand l'intêret général retombe, encore quelques bières et l'heure qui tourne, qui tourne, que parfois on voudrait qu'elle aille aussi lentement que quand on attend de dépointer au boulot. Deuxième plan: une gare comme pleins d'autres avec des gens comme pleins d'autres qui sortent de leurs boulots comme pleins d'autres pour retrouver leurs "home sweet home" comme pleins d'autres, K qui m'attend, retrouvailles, discutages, et trajet to vigneux comme pleins d'autres (fois?). Troisième clap: un cone fourré de matières cancérigènes mixées avec de la résine merdique mais qui mon foie, endort peine et notion du temps. Si seulement j'étais moins carpette aprés mais je mettrais ça sur le compte de cette sacripouille d'Effexor (bien que mon endurance à me droguer doucement soit quelque peu défecteuse=> hé ouais mamie, t'as perdu l'habitude!). Je ne me pensais pas capable de le faire mais je l'ai fait et franchement, si il n'était pas dans le même état d'esprit que le mien (ni état tout court), je suis sûre qu'il y repense encore. Moi je m'en fous bien que mon fort intérieur soit conscient d'avoir dépassé une certaine limite jusque là infranchisable. Le fantasme n'est-il atractif que seulement quand il reste dans la tête? Ou bien peut on aprécier de le voir réellement se concrétiser? Peut être que seule l'idée de savoir que le sujet a été abordé et approuvé me plait? Je n'y avais jamais songé quand je lui ai parlé. Si il n'a pas capté mes antécédants direct c'est qu'il est con comme un balai, ce que je soupçonne. En tout cas si concrétisation il y a, je n'irais pas à jeun, c'est clair et évident. Ce genre de choses ne s'apprécient qu'avec la tête dans les vaps, l'esprit embrouillé et la pâteuse.En tout cas le tout s'est soldé par une sacré rigolade, m'emdormir à partir de 3h du mat' à ruminer sur mes douleurs abdominables. Quatrième scéne: un milieu de travail où je me sens débarquer légére, je virvolte au travers de la kitchen et hurle à tout va des "salut! Ca va?", je me fous de comment ils vont et d'ailleurs mes questions résonnent plus comme des affirmations violentes et indéniables, "ça va! ça va!", genre je vous emmerde, moi je frite à donf. Ensuite, une suite d'actes courts et secs rythmés par "Psycho Killer" qui me trottine dans le crâne. C'est parfois inconscient, parfois maladroit, je tente tant bien que mal de ne pas avoir l'air de celle qui à l'air et en fin de compte je me sens ridicule. Une discussion avec cette pouffiasse me débecte, en choses normales je joue la fausse culotte comme un gant mais aujourd'hui, elle me gonfle et je fais "oui, oui" de la tête en éspérant que ça la fera plaisir et qu'elle ira chier son cake ailleurs. Finalement, je spasme et tremblote, aurais-je dû prendre un Guronzan aprés et avant? Mes nerfs sont à fleur de peau et j'ai envie de parler de choses légères et de déblatérer des conneries pour les faire chier. Merde, alors que ça n'était qu'un point dans le désert infini, voilà que l'idée de la bouffe arrive au grand galop et aussi inévitable qu'un élephant dans un couloir. J'ai faim et la seule solution à mon problème est de bouffer, recharger mes batteries. D'ailleurs le problème de l'humanité n'est il pas la bouffe? Fin bref, ensuite je voudrais gerber parce que bouffer ce que je bouffe équivaut à sniffer un pissenlit: on sait que ça pue mais par pur perversité on le fait quand même, style de se rappeler que les 5 sens ne collent pas toujours ensemble en parfaite harmonie. Exemple à chier, je le conçoie mais bordel, ce soir je digère une journée de taff sous déchirure et qu'est ce que j'apprécie! La fatigue tombe comme la guillotine sur sa tête et l'inspiration s'enfuie car trop effrayé par cet état d'esprit qui nous plonge dans l'hypnose totale.

Bip Bip fait la pointeuse

Comments

[Nasty]

Backlinked.

[Nasty]

C'est donc toi, Aliénation... enchantée.