Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Reflexions existentielles
3 octobre 2005

Etat régressif et cuvée 2003

st_emilion_road_signJe crois que j'ai abusé du St Emilion cuvée 2003. Faut dire qu'on m'a chargée du ravitaillement vinesque; prends, ceci est mon sang. J'ai prit la première qui tombait entre mes mains innocentes. Tout le monde, il est content. Comme je m'y attend, ça parle de couples, de cul et de motos. Je suis entre l'état gerboïllique et euphorique, que choisir? Lâcher Raoul dans ce moment serait profanatique. Remarquez que j'adore allonger les mots, est ce répertorié dans le Larousse? M'en fous, je hique. Mais pourquoi est ce que je reviens toujours ici, à cet endroit, je remets sans cesse ce cd de bazarre, cherchant réconfort auprés d'une rage metallisée, d'un placebo de triste, d'une mélancolie à la Madonna? Je me sens tellement pathétique d'écrire et surtout d'avoir le courage de publier pareille merde alors que je m'étais promis de faire de ce blog quelque chose de correct, plus pour ma propre satisfaction, que par envie de plaire. Je pense, je pense, je pense (vaut mieux peut être ça que de regarder les murs tourner) mais rien de censé ne me vient à l'esprit. Je me soule gentiement avec une bande de quarantenaires, ils ont aimé mon tiramisu (pâte affaissée) et je fuis furtivement. Je voudrais m'arracher la gueule, monter le son plus haut que ce que je ne supporterais, tourner sur moi même, m'en mettre pleins la gueule. Mon nez est déja bien abîmé comme un avertissement à mes envies déstructrices. L'utilité basique du nitrate d'amyle n'est pas orientée nasalement et de plus je l'ai oublié chez Galette. L'utiliseront-ils à bon essiens? Je regresse et retrouve ce vielle état d'esprit teenage, tu sais; quand je prenais les ciseaux de couture et me tailladais le bras de l'epaule jusqu'au bout de l'ongle du majeur. Et mon mollet, mais là ça date; j'avais gravé à même ma chair ce mot qui me tenait tellement à coeur. A la piscine, je cherchais multiples moyens pour le cacher aux yeux de Stéph qui insistait: mais pourquoi? Qu'est ce que tu as inscrit? Aujourd'hui, ça n'a plus tellement d'inportance mais j'ai cette sensation qui me reprend, je voudrais me faire du mal. Pourquoi? Comment? Bizzarement, je crois savoir que les réponses et les moyens ont déja été levé et que cette envie est un peu plus chaque jour assouvie, mais avide est mon petit singe. IL me ronge le cerveau, il est là sur mon épaule et se nourrit de toute cette pourriture. Demandez à Burroughs, lui même confirmera, seulement se ne sont pas les mêmes facteurs. Je raconte n'importe quoi, je suis en pleins fantasme et j'aimerai avoir de quoi justifier toute cette horreure. Papa m'a dit de devenir bénévole pour une association, ce qui me permettrait de relativiser. Seulement hier je pleure, aujourd'hui, je sourirais. A t-on le droit de dire à son géniteur que l'on voudrait se foutre en l'air?

Publicité
Commentaires
Publicité