Equation douloureuse et flash back

Est ce l'idée d'aller travailler, celle que ma vie m'a l'air d'être en stationnement, de passer pour une banane à cause d'un être humain ou que tout simplement je me fais chier? J'essaye d'être moins moi que l'image que je voudrais que vous me renvoyez. Humiliation est humiliation et torture est torture quand on a choisit de souffrir. Alors ça ne serait qu'une question de choix? De volonté? J'ai plus la sensation que ça me dépasse, que ce n'est pas dans ma capacité ni dans mes dispositions, que ça va au delà d'une idée "tiens, aujourd'hui j'ai décidé de ne pas déprimer". Évidemment. Seulement quand on a la certitude qu'on est maniaco dépressive chronique, peut être bien même borderline, est ce qu'on détiendrait alors la clé de la guérison? Si on connaît le problème, on a alors le moyen de le résoudre mais l'équation est bien compliquée, n'est ce pas? Bref, je pédale dans la semoule, je mouline sec de la caboche. Je fais du sur place comme certains de mes contemporains qui s'adonnent au vélo d'intérieur. Et ce rêve qui me trottine depuis qu'il m'est revenue. Je ne me rappelle pratiquement jamais de mes rêves mais parfois ils reviennent par flash, et quand c'est le  cas c'est souvent glauque. La dernière fois c'était un suicide (pas le mien, dommage ça aurait pû être intéressant), cette fois là, c'est ma première piqûre d'héroine. Je vous l'avais bien dit que c'était glauque. J'étais avec quelqu'un que j'aimais beaucoup (qui qui qui) et j'avais honte car je n'osais pas me piquer moi même alors cette personne l'a fait pour moi, même que j'avais un bout de ficelle noire genre lacet en guise de garrot. Et c'était génial, un pied d'enfer mais ça j'imagine que c'est dû à l'influence du tas de bouquins que j'ai lu sur le sujet. Le discours du dictateur de mon inconscient, revenu à cause d'un tapis (trop long et chiant à expliquer, sinon voir en rapport un passage de christique f, 13 ans, droguée, prostituée). Mais pourquoi? Il parait que l'inconscient libère par le biais des rêves tout ce que le conscient refoule. Rassurons tout ces braves gens ahuris, elle compte consulter.

clap clap clap