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Reflexions existentielles
14 janvier 2006

Beetlejuice

J'ai remarqué que malgré moi, je génére toujours une image de mal être et de noirceur. Bon ok, j'avoue que je ne fais pas beaucoup d'effort dans le sens contraire mais qu'est ce que je peux y faire, hein? C'est pas que j'aime ça faire peur aux gens mais si parfois j'envie les personnalités pleines d'entrain et de bonne humeur, je préfére avoir l'air zarb plutôt que sympathique. Des phrases innoportunes, de vieilles expressions de derrière les fagots, une allure froide et l'acidité au bout des lèvres. Seulement, les gens qui prennent la peine de gratter la surface ou disons le franchement, ceux à qui j'accepte de faire profil bas, savent que si je suis à tendance maniaco dépressive, je n'en reste pas moins une jeune fille qui adore faire l'andouille, qui aime jouer, qui rigole avec tellement d'ardeur que c'en est génant parfois, qui a des projets et qui même si ça ne saute pas aux yeux; aime la vie! Si, si lecteur, c'est vrai j't'assure! Mon blog n'est pas une preuve adecquate, je l'admet (pour ceux qui conaissaient l'ancien, j'ai tout de même arrangé l'apparence hein), si mon cynisme se veut parfois humour noir, aux yeux du sensible lecteur, j'ai sûrement l'air d'une pauvre fille au stade terminal de son agonie. Ben non, je le dis haut et fort: je suis heureuse et je veux vivre! J'suis comme ça, c'est tout et ça n'empêche que j'ai envie d'avancer même si je me rêche des fois et que je mets trois plombes à m'en remettre. Mon envie de retourner vivre à Londres en est une preuve (et mon bonnet de lutin multicolors et mes bouquins sur l'hummanitaire et mon cd de manu chao et ma passion pour la déco psychédélique et mes amis hauts en couleurs...). Alors j'emmerde mes collègues qui me prennent pour une gothique parce que j'écoute du métal et m'habille en noir, j'emmerde les gens qui veulent me prendre par la main et sois disant me sortir du gouffre, j'emmmerde même mon psy (tiens, en passant) à qui je paye presque un dixième de mon salaire pour l'entendre dire que je suis borderline et j'emmerde, pour n'oublier personne, tout ceux qui se sentiront concernés par ceci. Sinon, ça va vous?

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Commentaires
M
c'est un point de vu intéressant parce que je t'avouerais que je n'avais jamais réfléchit à l'influence du diagnostique, dans mon cas j'étais déja une borderline avant qu'il me le dise (c'est ptêtre de l'audosuggestion en fait). en tout cas, comme je l'avais précédemment écrit, me savoir "officiellement" borderline, me rassure plus qu'autre chose (faut se gratter quand ça chatouille cocotte), peut etre que me sentant sans attaches, sans structures, être "classée" me rassure? fin bref, notre collaboration est encore trés neuve et je veux attendre pour savoir si en effet je peux lui faire confiance. it's true; nobody's perfect mais qui sommes nous pour juger, hein
N
Meuh non, j'ai pas l'air morose... si ? Nan...<br /> Quant à ta réponse à mon intelligente remarque (heuheu), je dirais qu'effectivement, ces catégories, toutes incomplètes, débiles, et arbitraires qu'elles soient (en même temps - et c'est un gros lieu-commun - on n'a pas vraiment le choix, faut faire avec ce genre d'outils) sont tout à fait utiles au psy ordinaire, en ce qu'elles permettent de recourir à des techniques et traitements spécifiques. J'ai rien contre ça.<br /> C'est juste que, parmi la chiée de psy(chiatre)s que j'ai vu, y en a pas un qu'a été assez lourdeau pour me lâcher - à moi - de but en blanc son diagnostic (borderline aussi, d'ailleurs, je l'ai su plus tard, même si je m'en doutais).<br /> En effet, il me semble que c'est un handicap pour la guérison (ou du moins le réglage de problème) d'être classifié comme ça, du point de vue du client (ou patient). Ca ne l'aide en rien. Voire ça le met plus dans la merde.<br /> En même temps, faut faire confiance - un minimum - à son psy, si on veut que ça aide, d'où ma 2e remarque : c'est un peu con de te dire ça.<br /> Evalue le gars, et s'il est bien, accroche-toi. Sinon, hésite pas à le faire gicler de là. Ca sert à rien, ou presque, un mauvais psy... et y en a une chiée. Rien que moi, j'en ai vu, des mongoles...<br /> Anyway, comme on dit. La première fois que t'en avais parlé, j'avais fermé ma gueule, mais la deuxième, ça me chatouillait un peu trop... Nobody's perfect, huh ?
M
bof tu sais, ici la liberté d'expression à sa place. je suppose que c'est son boulot de mettre les gens dans des catégories, pour ensuite donner traitement et thérapies adecquates. dis donc t'as l'air morose toi, qu'est ce qui t'arrive?
N
Allez, va, moi aussi, jt'emmerde... De rien !<br /> PS : Je voulais pas le dire, comme ça, mais c'est mon avis (et certains se branlent sur mon avis, alors attention) : faut être con, comme psy, pour lâcher à quelqu'un qu'il/elle est borderline, ou psychotique, ou n'importe quel élément de leur supère classification. Ceci dit, suis pas sûre que c'est ultramalin non plus d'écrire ce que je viens d'écrire. Youpie.
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