Running up that hill

Je les regarde tous, autour de moi. Je les compte deux par deux. Je prends des nouvelles et bizarrement elles ne me disent pas "je" mais "nous". Alors c'est le grand amour? Combien de fois ai je sortit cette connerie? Brian chuchotte langoureusement "youhouhouuuu, you and meeeeee...". Ya pas tellement de place dans ce bas monde pour les solitaires ou alors faut qu'ils se la fasse eux mêmes. Quel est mon problème, je gratte, je gratte les parois de ma conscience et si j'étais déja fatiguée, je dirais que c'est de sa faute à Lui. C'est facile et tellement compliqué à la fois. La probalité que se soit à cause de mon amour déç(ch)u est évidente par sa récence et improbable par l'expérience de ces deux dernières années qui nous séparent et prouvent le contraire. Dans la soirée, elles ont parlé des discordes de couples, des accidents de voiture... j'étais la seule solitaire du coeur. Elle l'a vu, c'était la seule capable de voir que les larmes étaient dans mes yeux et le rire forcé. Si je ne pense pas à lui, je repense aux émotions, aux sentiments, aux plaisirs et aux malheurs qui vont avec. Est ce tant l'amour qui me manque ou la personne qui me le donnait? Le deuil est fait, pas celui de l'état d'esprit. On ne peut être vraiment malheureux que quand on a connu le bonheur. Elle a beau complimenter, parler de ce type qui était dingue de cette photo où j'avais l'air de révasser, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient. Et pourtant, je suis restée hônnete avec elle, pars mais reviens vite, on t'attend ici, ne le rate pas... je lui dis ça parce que je l'aime et parce que je le pense. Je lui avais déja dit que la roue tournait toujours, elle aura elle aussi son moment de bonheur, la joie des premiers amours, maintenant elle me le dit à moi mais je n'y crois pas. Je ne crois plus en rien, je suis juste la spéctatrice de vos inamorentos. Le bonheur c'est pas pour moi!